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Et si j'étais responsable ?

 

Pour construire une maison, tout le monde le sait, il faut dans un tout premier temps en ériger la fondation. C'est la base.

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De même, pour construire votre nid de bonheur, vous devez commencer par cette étape importante : en ériger la fondation en prenant possession de votre bonheur. Cela signifie tout d'abord de croire que vous pouvez être heureux, puis de prendre conscience des habitudes qui vous barrent la route, et finalement, d'adopter doucement et avec ténacité de nouvelles façons de penser, de vous sentir et d'agir.

Vous devez connaître autour de vous des personnes qui semblent toujours heureuses sans véritable raison. Leur secret ? Aucune ne remet en question son aptitude au bonheur. Elles savent que c'est possible et que le bonheur est à leur portée. Elles le voient tout près dans l'avenir, n'attendent pas les conditions de vie parfaites, ni n'espèrent avoir de la chance un jour. Elles ne sont pas prisonnières du passé, elles sont proactives devant la vie, se concentrent sur les possibilités d'avenir, plutôt que de se déclarer victimes de leur passé ou des circonstances présentes.

Ce qui est intéressant c'est que, peu importe votre point de départ, lorsque vous êtes proactif et assumez l'entière responsabilité de votre bonheur, vous prenez les commandes de votre vie. Vous pouvez alors faire des pas de géant et vivre un bonheur de plus en plus intense.
Tout au fond de vous, vous êtes déjà heureux sans raison. Un soleil intérieur de paix et de bien-être brille de tous ses feux en chacun de nous, bien qu'il soit parfois caché par des nuages. Alors que faire pour que notre "météo" intérieure s'améliore nettement ?

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Les gens qui sont heureux "sans raison" orchestrent les évènements lorsqu'ils sont en mesure de le faire. Lorsqu'ils ne peuvent empêcher les choses de suivre leur cours, ils changent leur réaction.
La prochaine fois que vous serez coincé dans un embouteillage, regardez autour de vous. Vous verrez probablement un automobiliste à la mine renfrognée qui invective tout le monde et qui serre compulsivement son volant. Dans une autre voiture, vous verrez peut-être quelqu'un qui se dandine sur son siège en écoutant la radio et en chantant à tue-tête. Même évènement, réactions différentes.

Chaque fois que vous choisissez de réagir d'une manière qui vous procure une sensation d'expansion et davantage de paix et de bien-être, vous renforcez votre habilité à répéter ce choix positif. C'est une véritable prise en charge de votre destinée ; vous passez de l'état de victime à celui de vainqueur.

Les voies sans issue

Lorsque nous sommes coincés dans de vieux schémas où nous jouons le rôle de victime, nous attirons sans cesse les mêmes situations (c'est la loi de l'attraction en pleine action). Mais nous avons toujours la liberté de briser des habitudes bien ancrées et d'adopter des habitudes de bonheur qui nous permettront de façonner notre avenir.

Voici certaines de ces vieilles habitudes qui sont des voleuses de bonheur :

L'apitoiement
L'insatisfaction, l'apitoiement, la recherche de sympathie et la victimisation font de nous l'invité d'honneur de notre propre fête de la pitié. Le loi de l'attraction nous apprend qu'à force de nous concentrer sur ce que nous ne voulons pas, de nous plaindre constamment de nos piètres relations ou de l'ampleur de nos dettes, nous en attirons davantage !
La devise du pleurnichard : "Pauvre de moi !"

Le blâme
Blâmer les circonstances en trouvant des excuses ou blâmer les autres pour la douleur que nous éprouvons ou pour nos problèmes, voila qui nous affaiblit. Nous renonçons à notre pouvoir, et l'énergie requise pour faire face à la situation n'est plus disponible parce que nous la dirigeons ailleurs.
La devise de celui qui blâme facilement : "Ce n'est pas ma faute !"

La honte
Lorsque nous nous culpabilisons, nous sentons honteux de ce qui nous est arrivé ou coupable de tel geste (ou d'inaction), nous tentons souvent de supprimer la douleur ou d'enfouir ces sentiments désagréables au fond de nous. Cela entraîne une importante dépense d'énergie et dresse un mur entre le bonheur et nous.
La devise de l'être honteux : "Tout est de ma faute !"

Pensez aux gens malheureux que vous connaissez. Ils dépensent probablement beaucoup d'énergie à blâmer les autres, à s'apitoyer sur leur sort ou à avoir honte, ce qui les empêche de connaître le bonheur qui est inné. En quittant ce rôle de victime, vous augmentez votre niveau d'énergie et vous vous engagez résolument sur la voie du bonheur :

L'habitude de jouer à la victime peut être très insidieuse et profondément ancré... comment lutter concrètement ?

Idée pratique : chaque fois que vous vous prenez en "flagrant délit" de jouer à la victime, chaque fois que vous blâmerez quelqu'un, chaque fois que vous vous trouverez une excuse, vous vous plaindrez, vous vous apitoierez sur votre sort ou vous ferez un reproche, mettez 1 € dans un panier !

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Vous amasserez certainement une jolie somme ! Faites cet exercice pendant une semaine avec votre famille, vos collègues ou vos amis afin de voir ce qui arrivera. Vous ne pourrez que bénéficier d'une belle prise de conscience de vos mauvaises habitudes et rectifier ensuite le tir de manière à favoriser un état de bonheur sans raison.

Décidez d'utiliser tout cet argent récolté pour le verser à une oeuvre caritative locale ou encore pour aider une personne de votre choix dans le besoin.

 

Il n'est jamais trop tard et donc peu importe votre point de départ, il est toujours possible de changer vos habitudes. Lancez-vous ce défi, là, tout de suite : c'est ici et maintenant que les choses se passent ! Et préparez vos lunettes de soleil !  Cool

"Nous causons la plupart des ombres de cette vie parce que nous faisons nous-mêmes obstacle au soleil."
Ralph Waldo Emerson
Ecrivain et philosophe américain

Aimez le changement


Nous avons dernièrement évoqué toute notre ambivalence face au changement dans notre article "Aimez-vous le changement" (ci-dessous).

Voici pour vous, l'anatomie du "non-agir" 

Il se décompose en 5 phases :

1. C'est fâcheux ! Je vis vraiment une situation inconfortable...
2. Si seulement... j'avais... j'étais... je pouvais...
3. Pour sortir de là, il faudrait développer mon énergie, fournir des efforts, prendre les choses en main...
4. Mais j'ai un alibi solide pour ne pas bouger...
5. Je vais travestir mon "non-agir" en masquant mon état d'insatisfactionchangement-plan-b.jpeg 

Qui se traduisent par :   

1. Je me plains, je souffre, je vis mal...
2. Je renonce à comprendre ce qui m'arrive vraiment et je me projette dans une illusion, un leurre, une intention sans passage à l'acte...
3 et 4. Je rends la situation inextricable.
5. Je rationalise mon attentisme en falsifiant la réalité.

Ayez ce mécanisme bien en tête car vous risquez de le rencontrer souvent et parfois de vous "faire avoir" par de beaux discours velléitaires mais totalement inopérants. Soit par quelqu'un de votre entourage... soit par vous-mêmes !

Le changement est donc une affaire de résistance à surmonter. Il nécessite d'abord une prise de conscience, puis une volonté sans faille d'aller de l'avant, car les résistances s'installent très rapidement et peuvent à tout moment faire capoter le projet. N'oubliez surtout pas de les écouter car elles cherchent non seulement à vous rendre très attentif à la situation et aux autres mais elles vous renseignent également sur vous-même. Vous devez à un moment donné passer du statut de "photocopieuse" qui ne fait que reproduire, à celui de "scanner" qui tâche de comprendre, pour permettre ensuite un traitement plus efficace, en l'occurrence ici l'action.

L'importance de la satisfaction recherchée et la force du désir vous fournissent la force nécessaire à la réalisation des changements. Une vision à long terme justifie que vous tolériez les obstacles et acceptiez quelques échecs ou succès partiels, quelques détours et faiblesses inévitables. Ainsi, la clé du changement qui va jusqu'à son terme tient en quelques mots : la puissance d'un objectif stimulant calé sur vos rêves, vos désirs et vos motivations profondes.

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Faire appel à l'accompagnement individualisé.

Même si tout va globalement bien, vous êtes certainement quelques-uns à avoir déjà rencontré des difficultés plus ou moins sérieuses ou graves à la suite d'un évènement prévu ou inattentu : séparation, mutation professionnelle, chômage, déménagement, décès... Face à de telles situations qui peuvent vous bouleverser très diversement, vous cherchez à installer un équilibre nouveau et acceptable.

Cette recherche passe parfois par des changements velléitaires, du type "bonnes résolutions", pour aller mieux, faire plaisir, avoir une bonne image, mériter de la reconnaissance, s'en sortir la tête haute, être exemplaire... Ces changements-là ont tendance à s'effriter régulièrement. En revanche, quand votre volonté est orientée vers la réalisation de projets importants (rêves, désirs, aspirations), les voir en berne vous fait très mal ! C'est le signe qu'un décalage majeur s'est installé en vous, entre votre personnalité de façade et votre identité profonde.

C'est à ce moment précis, lorsque vous commencez à parler de "changer de vie", qu'il importe de faire appel à l'accompagnement expert d'un coach.

Le coaching vous propose une appréciation plus exacte de la tâche à réaliser, et vous équipe en énergie, persévérance et courage.
Il vous aide à vous orienter, vous diriger, en gardant le cap et en dosant votre rythme.
Il vous apprend que le changement ne se produit pas d'un trait, mais est fait d'avancées et de retours en arrière qui, malgré les apparences, vous conduisent pourtant chaque fois un peu plus près du but.

Vous saurez garder le cap, sans vous laisser dévier par des sources de distraction diverses, et en particulier vos proches qui, surpris par votre démarche, peuvent la saboter volontairement ou inconsciemment.
Vaus saurez comprendre qu'il vous faut apprendre et adopter des stratégies nouvelles pour vous donner plus de choix.
Vous saurez incarner le changement, le vivre pleinement avec tous vos sens.

oriente-solution.jpeg"Ce qui m'intéresse avec les coups de pied au cul, ce n'est pas de savoir qui me les donne mais où ils m'emmènent." Extrait interview de Patrice Ledoux, producteur de la Gaumont.

Sur ces bonnes paroles... !

Goûtez les plaisirs !

Saviez-vous que la première chose à faire pour améliorer la qualité de sa vie quotidienne, c'est de s'inventer des activités qui soient vécues de façon aussi gratifiante que possible ? Cela parait simple, mais les habitudes et la pression sociale engendrent une telle inertie que les gens ne savent même  plus distinguer ce qu'ils aiment faire de ce qui les fatigue et les déprime.

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Renouer avec le plaisir et les activités agréables est une des cibles prioritaires de la thérapie cognitive et comportementale de la dépression. Mais c'est également un objectif valable pour chacun d'entre nous. Dans une société où le plaisir a souvent été diabolisé sous l'égide de religieux de toute obédience, de nombreuses personnes n'osent pas ou considèrent comme déplacé de s'octroyer du plaisir. Cela peut même être à la source de sentiments de culpabilité.

Or le plaisir agit comme une puissante motivation. Il est au coeur des activités gratifiantes, des moments de flux et sert de récompenses pour les efforts consentis. C'est pour cela qu'il intervient comme composante principale dans la plupart des définitions du bonheur répertoriées en psychologie positive. Sachons réhabiliter le plaisir à sa juste place !

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Avez-vous remarqué qu'à force d'habitude et de routine, il nous arrive d'oublier les petits plaisirs qui émaillent pourtant notre vie quotidienne. En prendre à nouveau conscience est un moyen simple d'augmenter notre bonheur. Et bien entendu, faire en sorte de les multiplier...

Par exemple :
- prendre le temps de lire un magazine
- confectionner ou acheter un bouquet de fleurs
- s'offrir un bain chaud avec de l'huile parfumée
- sortir entre amis
- se faire beau (ou belle), s'offrir une séance chez le coiffeur
- changer un détail de son cadre de vie : afficher un poster, accrocher un tableau, etc.
- peindre, bricoler, créer
- manger dans un bon restaurant
- faire du vélo
- découvrir de nouveaux paysages, de nouveaux quartiers
- téléphoner à un(e) ami(e)
- jouer à un jeu de société ou sur une console, un ordinateur
- se permettre une sieste
- aller voir un bon film au cinéma
- se vautrer dans le sofa devant une série télévisée appréciée
- passer du temps avec ceux qu'on aime
- boire une bière ou un verre de vin : l'abus d'alcool est nocif pour la santé, alors que sa consommation modérée procède du plaisir et donc peut contribuer à un meilleur état général.

Avez-vous eu votre ration de plaisir aujourd'hui ?
Pour vous aider à y réfléchir et passer à l'action, voici deux petites questions simples :

Quels sont les petits plaisirs que vous appréciez dans votre quotidien ?
Enumérez-en au moins trois (soit mentalement, soit par écrit)

Comment pourriez-vous faire pour vous en accorder davantage ?
Soyez précis et décider de suite à mettre cela en application dans la journée (où, quand, comment, etc.)

Souriez, même si vous n'êtes pas filmé !

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Le plaisir amène la détente et le sourire. Cette hypothèse connue sous le nom de rétroaction faciale, a déjà reçu confirmation dans le domaine des émotions, grâce aux travaux de Paul Ekman : en demandant à des acteurs de contracter un à un certains muscles du visage afin de reproduire l'expression de la joie ou de la tristesse (sans que ceux-là sachent de quelle émotion ils devaient s'inspirer), les chercheurs ont constaté une modification de l'humeur allant dans le sens de l'expression mimée.

La science nous dit que le sourire accroît l'impression subjective de" bonheur". Et oui, selon plusieurs recherches très sérieuses effectuées, il semblerait donc que les gens qui sourient davantage sont mieux dans leur peau.

Le sourire contribue au bonheur : facile à appliquer, amusant, déstressant, donnant bonne mine... pourquoi s'en priver ?
Essayez tout de suite... bluffant !!

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Source : La psychologie positive : pour aller bien - Yves-Alexandre Thalmann

Dites "merci" !

 

C'est déjà un privilège que d'exister !

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Exprimer sa gratitude est la stratégie par excellence pour atteindre le bonheur. De fait, de nombreux travaux scientifiques viennent corroborer les effets positifs de la gratitude. En ce début de nouvelle année, tant de personnes vous ont souhaité le bonheur dans votre vie, n'est-ce pas ? Alors en quoi "dire merci" serait-il un gage de bonheur ?

L'idée est toute simple : les personnes qui expriment régulièrement leur gratitude à autrui ou qui la consignent dans un journal personnel voient leur bonheur s'accroître. Pourquoi ? Celui qui remercie focalise son attention sur les bienfaits dont il jouit, ce qui lui permet d'en prendre conscience. Il réalise que, dans ce monde, rien n'est dû, rien n'est acquis une fois pour toutes, et que c'est un privilège de bénéficier des bienfaits dont il peut profiter. De son côté, celui qui reçoit la gratitude voit son besoin de reconnaissance momentanément comblé, en plus de se sentir valorisé pour ce qu'il est ou ce qu'il a fait. L'expression de la gratitude ne coûte en définitive rien et apporte beaucoup. La théorie peut s'arrêter là.

Peut-être certains parmi vous ne voient-ils pas à qui ou pour quoi ils pourraient témoigner de la gratitude ? Voici quelques suggestions, non exhaustives, à utiliser comme source d'inspiration. Commençons par les proches et considérons ce que nous perdrions s'ils venaient à disparaître. Ainsi :

- l'amour d'un conjoint ou d'un partenaire amoureux
- les corvées qu'il exécute pour notre bien-être : tâches ménagères, administratives, d'entretien, etc.
- le temps qu'il nous consacre
- le pardon qu'il nous octroie lors de nos manquements
- la sécurité affective que nous éprouvons en sa compagnie.

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Evoquons bien sûr nos parents, pour :

- tous les soins et l'amour reçus
- les actions peu gratifiantes accomplies pour nous aider à grandir : changer des couches, faire à manger, répéter les leçons, etc.
- les heures passées à notre éducation
- les nombreux soucis qu'ils se sont faits quant à certains de nos choix

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De façon plus large, nous habitons une société construite, élaborée qui a nécessité des millénaires de gestation. Imaginons ce que devait être la vie de nos ancêtres préhistoriques ! Nous pouvons être reconnaissants envers :

- les chercheurs en tout genre pour les découvertes qui ont amélioré notre vie quotidienne
- les artisans et ouvriers pour tout ce qu'ils produisent pour notre confort
- tous les travailleurs pour le bon fonctionnement quotidien de la société (une grève permet de s'en rendre compte). Une pensée en particulier pour les travailleurs de l'ombre : le laveur des vitres du train, le balayeur de rue, le nettoyeur de vaisselle, l'aiguilleur du ciel, le conducteur de camion qui assure la livraison des produits que nous utilisons, etc.
- les penseurs, pour les horizons nouveaux qu'ils nous ont permis de découvrir
- les artistes, pour la beauté qu'ils créent. Chaque fois que nous allons au cinéma ou au spectacle, que nous écoutons de la musique, nous pouvons être reconnaissants : rappelons-nous qu'il a fallu des créateurs, des concepteurs, des acteurs, des musiciens, des techniciens, des ouvriers pour nous offrir ces divertissements. N'oublions pas non plus les sportifs, les joueurs de nos équipes favorites et surtout les joueurs des équipes adverses (sans quoi la manifestation ne pourrait avoir lieu !)
- la diversité qui fait de chaque être humain une personne spécifique apportant sa contribution unique. Quelle chance qu'il y ait des individus qui aiment faire ce à quoi nous rechignons ! Apprenons à voir cette société comme un vaste réseau d'interdépendance où chacun a sa place et apporte sa contribution.

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Qu'il fait bon vivre dans ce XXIe siècle ! Pensons-y plus souvent, plutôt que de nous plaindre de ce qui va de travers. Entre autres :

- l'Internet haute vitesse, offrant des possibilités d'apprentissage inouïes
- le téléphone mobile
- le système de localisation GPS
- l'utilisation de l'énergie solaire
- la chirurgie laser pour les yeux, les lentilles de contact, les verres progressifs
- une médecine efficace qui a permis de réduire le risque d'épidémies autrefois dévastratrices
- les moyens de dépister et de guérir de nombreux cancers
- les soins palliatifs
- les assurances pour les soins et la santé
- etc.

Sans aller aussi loin, nous pouvons aussi simplement exprimer notre gratitude lorsque nous prenons une douche chaude, que nous enclenchons n'importe quel appareil électrique, que nous enfilons des habits et que nous nous couchons le soir dans un lit confortable. Et ne nous trompons pas : ce n'est pas l'argent qu'il faut remercier, mais les personnes qui effectuent le travail. L'argent n'est qu'un moyen d'échange. Ne pensons surtout pas que, parce que nous payons, les choses nous sont dues, ce qui ruinerait (c'est le cas de le dire !) tout esprit de gratitude !

Enfin, n'oublions pas d'accueillir à leur juste valeur les petits désagréments que nous rencontrons, comme une aide pour nous faire apprécier tous les privilèges dont nous jouissons par ailleurs...Clin d'œil

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Aimez-vous le changement ?

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Au plan de notre vie quotidienne, nous n'arrêtons pas de vivre des évolutions, des modifications régulières. Nous devrions donc accepter de changer en permanence pour bien vivre des conditions extérieures sans cesse différentes et renouvelées.

Mais nous restons, en fait, tout à fait ambivalents par rapport au changement : nous souhaitons certes explorer et expérimenter des horizons nouveaux, accéder à de nouveaux domaines de connaissances, rencontrer d'autres traditions, enrichir notre relationnel, progresser dans notre travail... mais sans renoncer à une situation de vie stable (sécurité affective et matérielle...) confortable, harmonieuse et équilibrée.

De là découlent quatre manières de rencontrer le changement et le gérer :

- Une première façon consiste à faire l'autruche et ne pas voir (ou éviter) les difficultés. Nous privilégions ainsi, au moins à court terme et artificiellement, notre besoin de stabilité, d'équilibre et de confort interne.

- Une seconde façon consiste à temporiser, s'accorder quelques modifications sans conséquences, privilégier le statu quo actuel, pour régulièrement se donner secondairement de bonnes raisons d'abandonner... En d'autres termes, nous acceptons de changer (en surface) pour que rien ne change (sur le fond) !

- Une troisième façon est de subir le changement, reçu alors comme une agression ou vécu dans la confusion. La seule solution (croit-on) est de résister aux forces qui installent ces changements.

- La quatrième, qui a notre préférence, accepter ou initie le changement puis l'accompagne.

Pour illustrer cette tendance au changement en nous, il est judicieux d'utiliser l'image du funambule sur son fil de métal. Il cherche à maintenir et à perpétuer une seule chose : son équilibre. Pour le garder, il doit avancer, bouger constamment des parties de son corps (bras, hanches, jambes...) ou s'aider de son balancier. La vie du funambule dépend essentiellement de ces mouvements compensatoires nécessaires, qui le maintiennent dans son équilibre dynamique. Il passe d'adaptations en adaptations. Il bouge en permanence uniquement pour garder son équilibre et éviter ainsi la chute ! Voilà comment et pourquoi nous changeons la plupart du temps.

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Il est des moments de votre existence où vous avez été exposé à des changements radicaux (déménagement, mariage, naissace...). Dans ces occasions-là, vous avez parfois été confronté à un prix à payer pour cette transformation de votre vie.

Changer, c'st en effet forcément abandonner certains de vos repères, et aussi reconsidérer des habitudes établies, qui vous ont installé dans un certain confort. Changer de surcroît, c'est aussi s'exposer à des lendemains incertains, voire inconnus. C'est également faire face à des interrogations sur soi : "Vais-je être à la hauteur ?" ou "Est-ce vraiment le bon choix ?" et sur les autres "Vont-ils être d'accord", "Ne vais-je pas être rejeté ?".

Le changement peut être ressenti comme l'exploration ou la traversée d'un labyrinthe ou la sortie est difficile à trouver car chacun des passages est susceptible de mener à une impasse. Il faut généralement vivre une grande insatisfaction ou déjà une souffrance pour accepter de s'engager dans un tel périple ou s'y trouver piégé. Nous sommes là au coeur de ce qu'il est convenu d'appeler "la résistance au changement".

Nous verrons la prochaine fois comment réussir à vivre un changement "confortable"...

Ici et maintenant

«Qui s'embarrasse à regretter le passé perd le présent et risque l'avenir.»
– Francisco de Quevedo

On ne peut partir d’où on devrait être. On peut seulement partir d’où on est.

Aussi captivants soient-ils, les «où je devrais être» et «ce que j’aurais dû faire» sont des hologrammes sans substance qui nous déconnectent de la force du présent. Ils ne sont rien, en réalité; ils se dissipent dès qu’on essaie de les toucher. Et c’est exactement pourquoi ces idées nous empêchent d’avancer... On ne peut rien bâtir sur du vide, sur un voile de fumée.

Le seul point de départ possible est l’endroit où on est. Seulement en acceptant le présent pouvons-nous le changer.
Avez-vous jamais eu une expérience, fait, pensé ou senti quelque chose qui ne se situe pas dans le monde présent ?
Pensez-vous que cela puisse vous arriver un jour ?
Est-il possible que quelque chose soit en dehors de l'instant présent ?
La réponse est évidente, n'est-ce pas ?

Rien ne s'est jamais produit dans le passé : cela s'est produit dans le présent.
Rien ne se produira jamais dans le futur : cela se produira dans le présent.
Ce que vous considérez comme le passé est le souvenir d'un ancien moment présent mis en mémoire dans l'esprit.
Lorsque vous vous souvenez du passé, vous ravivez une mémoire.
C'est ce que vous faites maintenant.

Le futur est un présent imaginé, une projection du mental.
Quand le futur arrive, c'est sous la forme du présent.
Lorsque vous pensez au futur, vous le faites au présent.
De toute évidence, le passé et le futur ne constituent pas des réalités en soi.
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Sentez-vous la résistance de votre mental devant ces affirmations ?
Toutefois, dès que vous saisissez l'essence de ce que vous êtes en train de lire,
il se produit un basculement de la conscience, du mental à l'Etre, du temps à la présence.
Tout d'un coup, tout semble vivant, irradie d'énergie, s'anime.

Dans des situations où la vie est mise en jeu, ce basculement de la conscience du temporel à la présence se produit naturellement.
La personnalité, qui a un passé et un futur, s'efface temporairement pour être remplacée par une intense et consciente présence, à la fois très calme et alerte.
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C'est ce que recherche inconsciemment tous les amateurs de sensations fortes (course automobile, alpinisme, etc...). Ces activités les amènent dans cet état intensément vivant qui est libéré du temps, des problèmes, de la pensée et du fardeau de la personnalité.
Mais vous n'avez pas besoin d'escalader la face nord de l'Eiger pour çà. Vous pouvez y accéder dès maintenant.

Alors brisez la vieille habitude qui vous fait nier le moment présent et y résister.
Exercez-vous à soustraire votre attention du passé et du futur quand la nécessité ne se présente pas.
Sortez de la dimension temporelle autant que vous le pouvez dans le quotidien.
En vous observant vous-même, vous pouvez automatiquement devenir plus présent dans votre vie.
Dès l'instant où vous prenez conscience que vous n'êtes plus présent, vous l'êtes.
Chaque fois que vous pouvez observer votre mental, vous n'êtes plus pris à son piège.
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Source : Eckart Tolle "Le pouvoir du moment présent"

Le jeûne de la négativité

Envie d'être mieux dans sa tête ?

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Voici une technique très puissante dont tout le monde peut bénéficier et qui apporte une nette amélioration de la confiance en soi et de sa capacité à résoudre des problèmes et à atteindre ses objectifs.

La répétition d'un mode de comportement le renforce. Lorsque, au cours des années, nous nous laissons aller à la négativité, nous nous conditionnons à être négatif.

Pendant les jours qui viennent, nous allons interrompre ce processus. Vous allez refuser les pensées négatives et vous entraîner à être positif. Ne vous contentez pas de lire ceci, vivez-le au cours de cette semaine. A lui seul, ce processus va réécrire le logiciel qui opère dans votre esprit - c'est un processus qui vous servira le reste de votre vie !

Voici comment il fonctionne.
Au cours de cette semaine, chaque fois que vous vous sentirez mal, arrêtez vos activités (dès qu'il est possible de le faire en toute sécurité) et suivez ces cinq étapes faciles :

1. Demandez-vous pourquoi vous vous sentez mal et notez l'image, le son ou les mots qui vous viennent à l'esprit.
Sachez que vos émotions sont des signaux qui indiquent quand il s'agit de porter votre attention à un certain aspect de votre expérience. Chaque sentiment dans votre corps est lié à une image, à un son ou à des paroles internes.

2. Ecoutez le message ou l'intention positive de l'émotion.
Les émotions négatives ne sont que des messagers envoyés par notre esprit et notre corps pour nous mettre en garde contre quelque chose. Si, par exemple, je ressens de l'inquiétude et que je m'arrête pour y réfléchir, l'image qui me vient à l'esprit est celle d'une réunion à venir. Mon esprit tente de m'alerter sur ce qui est susceptible de mal se passer lors de cette réunion et s'assure que je suis bien préparé.

3. Agissez sur le message !
Dans notre exemple, je pourrais faire une liste de toutes les choses que je peux entreprendre pour empêcher ces problèmes de se présenter, et agir sur l'une d'entre elles au moins.

4. Renvoyez le messager.
C'est comme raccrocher le téléphone ou réinitialiser un appareil. Lorsque j'ai tenu compte de l'avertissement de mon esprit, j'en vide les couleurs, je le retrécis à la taille d'un timbre-poste, et je l'envoie à distance (essayez, c'est rigolo et çà marche !) Si l'image revient, c'est qu'il y a encore quelque chose à comprendre et à régler.

5. Programmez le futur tel que vous le désirez.
Finalement, imaginez que les évènements se déroulent exactement comme vous le souhaitez. Dans l'exemple de ma réunion, je fais un film grand et coloré du meeting qui se déroule parfaitement et je le regarde jusqu'à sa conclusion positive.

Utilisez ces 5 étapes chaque fois que vous vous sentez mal à propos de quelque chose au cours de la semaine. A travers la répétition pure et simple de cette technique, vous allez complètement vous reconditionner au succès. Vous deviendrez plus positif, énergique et optimiste. Vous regarderez la vie avec plus de sérénité, vous repérerez les opportunités de réussite et d'accomplissement dans des situations où autrefois vous n'auriez vu que peur, échec et "toujours la même chose".

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Source : "Changer de vie en 7 jours" Paul McKenna

Votre pire ennemi... c'est vous !!

Rien ne coupe davantage votre élan que les commentaires émis par la mauvaise personne au mauvais moment. Et la personne la plus critique que vous ayez à affronter est celle qui vit dans votre propre tête. La manière dont vous dialoguez avec vous-même a un impact profond sur votre état émotionnel.

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"Cette voix dans votre tête n'est pas la voix de Dieu. Elle donne juste l'impression qu'elle l'est."
Cheri Huber

Si par exemple vous faites une erreur, observez le ton que vous utilisez pour vous parler. Vous dites vous : "Oh chouette, j'ai encore appris quelque chose aujourd'hui" ou bien est-ce plutôt de l'ordre de : "Espèce d'idiot ; tu t'es vraiment planté cette fois" ou "c'est quand que j'apprendrais un jour ?"

Rappelez-vous un moment où vous avez commis une grosse faute et souvenez-vous de la façon dont vous vous êtes adressé à vous-même. Comment cela sonne t-il ? Est-ce critique, colérique, sarcastique ou résigné ?
La plupart des gens imaginent que parce ce qu'il y a une voix dans leur tête, ils doivent l'écouter. Or, la critique est censée être constructive, mais si ce que votre voix interne dit ne vous soutient pas, bonjour le découragement !

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Il s'agit cependant de se rappeler que l'intention de la voix critique est positive : elle est là pour nous empêcher de commettre des erreurs et nous aider à mieux faire les choses. Mais encore une fois, pour être utile, la critique se doit d'être constructive.
Imaginez que vous vouliez soutenir un enfant dans son apprentissage. Si vous criez chaque fois qu'il se trompe, l'enfant perdra rapidement confiance en lui. Mais si vous utilisez une voix encourageante et que vous lui expliquez où faire attention et ce qu'il s'agit d'améliorer, vous créerez un résultat totalement différent.

Essayez maintenant cette approche sur vous-même :

1. Rappelez-vous un moment où vous avez commis une erreur et où vous vous êtes durement critiqué. Rappelez-vous exactement ce que vous vous êtes reproché.
2. Demandez-vous maintenant : "Comment pourrais-je dire le même message de manière encourageante ?"
3. Replacez-vous dans cet instant où vous avez fait l'erreur. Cette fois, énoncez la critique constructive à la place.
Au cours des prochains jours, faites particulièrement attention à la manière dont vous vous parlez. Jouez avec le ton de votre voix et le contenu du message jusqu'à ce que vous vous sentiez mieux.

Le fait est que : vous avez le choix. A vous de gérer au mieux !

Voir la vie en rose

"Le mauvais temps  n'existe pas, seuls existent les vêtements non appropriés."
Billy Connolly

Un auteur américain demandait récemment à Will Smith s'il réalisait l'impact positif qu'il devait avoir sur beaucoup de monde.
Ce dernier répondit : "Oui, merci beaucoup, mais cela a été facile pour moi... Je suis noir."
Et d'expliquer :
"Dès mon enfance, J'ai fait abondamment usage du pouvoir de la perspective : quelque soit la situation, j'ai cherché la manière de penser, juste mais très sélective, qui me permettra de me sentir positif et m'encouragera à accomplir des choses".

Voici le concept qui repose sur cet exemple "people" :

Votre expérience de la vie est affectée essentiellement par le regard que vous portez sur elle. Nous nous sentons et nous comportons différemment selon la signification que nous donnons aux situations ou aux évènements.

Certains personnes arrivent toujours à percevoir les évènements sous un angle positif. Elles ont la capacité de cadrer toute situation d'une façon qui les laisse puissants et forts. Ainsi, elles parviennent à transformer des circonstances négatives en positives. Pour ces personnes, le verre d'eau est toujours à moitié plein, quand bien même il paraît indubitablement à moitié vide pour tous les autres !

L'art de recadrer le monde dans une perspective positive ne veut pas dire ignorer les problèmes mais avoir suffisamment de flexibilité pour que votre point de vue fonctionne en votre faveur et non contre vous.

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Voici quelques exemples de questions fréquentes qui n'apportent rien d'utile :

* pourquoi est-ce que cela m'arrive toujours à moi ?
* pourquoi est-ce que je ne m'aime pas ?
* pourquoi est-ce que je n'arrive pas à perdre du poids ?

Maintenant, posez-vous une nouvelle question :
Comment puis-je poser cette question d'une manière positive ?

Apprenons donc comment les questions peuvent nous donner du pouvoir.
Commencez par poser des questions qui présupposent le positif, comme :

* comment puis-je résoudre ce problème de manière élégante ?
* combien de solutions à ce problème puis-je élaborer ?
* comment puis-je facilement arrêter de ___ ?

Ces questions incitent votre cerveau à chercher des informations différentes, elles vous mettent dans un état d'esprit différent, plus ouvert...

A méditer et consommer sans modération !!! :-))

extraits "Changez de vie en 7 jours" Paul McKenna

 

Renforcez votre immunité

 

Le temps passé avec ceux que vous aimez – famille, amis ou animaux familiers – peut rétablir votre équilibre biologique et favoriser un plus grand bonheur. Il est donc important de faire des choix avisés de fréquentations.

Ce n'est pas tous ceux qui font partie de votre vie qui sauront vous nourrir. Je suis sûre qu'il vous est déjà arrivé de vous sentir bien jusqu'à ce que l'arrivée d'une ami, d'un parent ou d'un collègue efface votre bonne humeur.

 

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C'est un cas de contagion émotionnelle : vous captez leurs vibrations neuronales. Se tenir à l'écart des pollueurs émotionnels et des vampires de bonheur qui sapent et sucent notre vie est le meilleur moyen d'éviter la contagion émotionnelle négative.

 

Oui, mais que faire lorsqu'il n'y a pas moyen d'éviter tel genre de relations ?

 

Il est essentiel d'apprendre à créer des frontières appropriées. Comme le dit le Dr Phil : « Nous apprenons aux autres comment ils doivent nous traiter par ce que nous acceptons ou refusons d'eux ». Lorsque vous n'avez pas le choix et devez fréquenter des gens qui pourraient vous empoisonner la vie, voici comment renforcer votre immunité :

 

  1. Brisez la réaction en chaîne : Si vous devez parler à une personne négative ou qui est en colère, adoucissez consciemment votre regard, gardez une expression neutre et utilisez un langage corporel à l'opposé de celui de votre interlocuteur. Ne projetez pas l'image de sa tension, car votre corps vous jouera un tour en imitant cette négativité.

 

 

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  1. Erigez une barrière invisible : Lorsque vous ne pouvez pas vous éloigner et que vous êtes bombardé d'émotions malsaines, imaginez un mur invisible ou un écran érigé autour de vous. Cela vous procurera un sentiment de sécurité émotionnelle et vous aidera à résister à la tentation de donner le change.

 

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3.
Demeurez sur votre côté de la route : Ne tentez pas de changer l'autre personne. Il peut être tentant de croire que vous pourrez aider les autres en essayant de les sauver ou en leur signalant leur « comportement fautif », mais cela fonctionne rarement. Le moyen le plus efficace d'influencer les autres consiste à adopter le comportement que vous aimeriez qu'ils adoptent avec vous.
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